Comment financer mon appartement neuf en VEFA ?

Vous avez dans l’idée d’investir dans un appartement neuf et afin de donner corps à votre projet, commencez à vous interroger sur les possibilités existantes en matière de financement ? De l’apport personnel au crédit immobilier en passant par les différents prêts complémentaires qui peuvent être à votre portée, nous vous proposons de revenir sur les différentes possibilités qui s’offrent à vous.

Utiliser un apport personnel

L’achat d’un appartement neuf peut évidemment être financé par le biais d’un apport personnel. Les sommes épargnées, qu’elles soient présentes sur un livret A, un compte courant ou un compte épargne logement (CEL) ont l’avantage de rassurer les établissements bancaires et vous permettront, dans certaines situations, de prétendre à un achat plus conséquent. Cependant, sachez qu’aujourd’hui, avoir un bon apport n’est plus une condition sine qua non pour acheter un logement. Si vous n’avez pas pu ou pas voulu épargner en conséquence, vous pouvez malgré tout prétendre à la propriété !

 

Les différents prêts

Principaux ou complémentaires, ces prêts peuvent, selon les cas, se cumuler les uns aux autres.

 

  • Le prêt bancaire

Un apport personnel couvre rarement les frais engendrés par l’achat d’un appartement, quel qu’il soit. Ainsi, que vous possédiez ou non des économies, vous serez dans l’obligation de chercher d’autres sources de financement et pourrez notamment opter pour un prêt immobilier. Classique, ce dernier se contracte auprès d’un établissement bancaire. Il peut s’agir de votre banque ou d’une tout autre enseigne : pour la choisir, vous devrez notamment comparer les taux et les conditions de remboursement que ces dernières sont prêtes à vous proposer. Ce travail, parfois complexe, peut être confié à un courtier qui se chargera de présenter votre dossier aux banques et qui négociera éventuellement en votre nom.

Le montant d’un prêt immobilier n’est jamais fixé à l’avance, la capacité d’emprunt dépendant des ressources financières des investisseurs. La durée du prêt est également variable bien qu’en général, la durée moyenne est de 20 à 25 ans. Quant aux taux, ils peuvent évoluer au fil du temps. De ce fait, il est parfaitement possible de renégocier son prêt immobilier après quelques années afin de profiter de meilleures conditions de remboursement, si la tendance est plus favorable. C’est en effet tout l’intérêt du rachat de prêt.

 

  • Le prêt conventionné

Il n’est pas nécessaire de répondre à certaines conditions de ressources pour profiter des avantages d’un prêt conventionné (PC). Pouvant être accordé par les établissements bancaires ayant passé une convention avec l’État, il peut permettre de financer l’achat de votre appartement à 100 %. Il pourra être remboursé sur une période allant, selon les cas, de 5 à 35 ans. Les taux varient quant à eux selon les banques. Son avantage ? Il permet de continuer à bénéficier des APL. Les acheteurs aux ressources plus faibles pourront quant à eux se tourner vers un prêt à l’accession sociale (PAS). Le PAS est un PC à la différence qu’il a été spécialement pensé pour favoriser l’accession à la propriété des plus modestes. Il est donc attribué sous condition de ressources.

 

  • Le prêt à taux zéro

Le prêt à taux zéro s’adresse aux acquéreurs qui souhaitent acheter leur résidence principale pour la première fois ou qui n’ont pas été propriétaires depuis deux ans, et cela sous conditions de ressources. Dans ce cadre, l’État prend en charge les intérêts du prêt et les investisseurs s’engagent à faire de l’appartement, leur résidence principale, dans l'année qui suit l’achat et, dans le cas d’un PTZ accordé avant janvier 2016, de ne pas le louer les six premières années après l'achat du bien. Le prêt à taux zéro (PTZ) ne peut pas permettre de financer intégralement l’achat de votre appartement neuf, mais vous pourrez l’associer à un prêt immobilier bancaire ou à un prêt conventionné. Grâce au PTZ, vous pourrez financer jusqu’à 40 % de votre achat, le montant total dépendant de plusieurs données, dont les ressources de votre foyer fiscal et la zone où se trouve le bien à acheter.

 

  • Le prêt épargne logement

Le prêt épargne logement s'adresse uniquement aux investisseurs qui disposent déjà d'un Plan Epargne Logement (PEL) ou qui sont les titulaires d’un Compte Epargne Logement (CEL). Dans ce cadre, le montant du prêt accordé est toujours proportionnel à l’importance de l’épargne réalisée en amont. Le prêt épargne logement a ceci d’attractif qu’il est souvent associé à des taux très intéressants, en plus d’être synonyme de frais de dossiers gratuits.

 

Les autres dispositifs d’aides

Ils ne peuvent pas être considérés comme des prêts à proprement parler, mais pourront parfaitement participer au financement de votre bien.

 

  • Le Prêt action logement

Le prêt Action Logement (aussi appelé Prêt accession) est un prêt auquel les salariés ou anciens salariés d'une entreprise privée et employant six personnes au minimum, peuvent prétendre. Le montant accordé varie en fonction de la zone où se trouve le bien concerné, mais il devra obligatoirement être complété par un autre prêt ou par un apport personnel.

 

  • Le Prêt aux titulaires de la fonction publique

Il repose sur le même principe que le Prêt action logement, mais s’adresse cette fois aux titulaires de la fonction publique. Le montant accordé dépend de plusieurs facteurs, dont la zone géographique du bien.

 

  • Le Crédit collectivités locales

Peu connu, le Crédit collectivités locales peut également permettre de financer une partie de votre projet immobilier. Accordé dans le cadre d’un premier achat, il est également proposé sous conditions de ressources. Pour en profiter, il est nécessaire de traiter avec un établissement ayant passé une convention avec votre région, votre département ou même, dans certains cas, directement avec votre commune.

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